EXPLICATION
CHRONOLOGIE
Albert Einstein
#1916

La seule énergie qui puisse expliquer les résultats négatifs de son équation de la relativité est une constante, qu'Einstein va introduire dans sa théorie pour balancer le calcul à 0 et enfin avoir un résultat qui convient à son idée d'un Univers statique!


Edwin Hubble
#1929

Edwin Hubble observe un décalage vers le rouge des galaxies qui témoignerait d’un Univers en expansion, il met en place la Loi de Hubble qui énonce que les galaxies. La conséquence immédiate de la loi de Hubble et de l’expansion de l’Univers est que celui-ci était par le passé plus dense et donc plus chaud, et de là découle le modèle du Big Bang. Suite a cette découverte Albert Einstein revient sur l’introduction de la constante cosmologique, la qualifiant de « plus grande bêtise de sa vie. » Il est alors revenu à son équation originelle (où la constante cosmologique Λ ne figure pas), jugée plus conforme avec les observations de l’époque

Fritz Swicky
#1932

Zwicky a envisagé l'existence d'une matière noire, mais ne s'est pas prononcé sur sa nature. Il a simplement imaginé qu'elle puisse se trouver dans les galaxies, ou entre elles dans le milieu intergalactique. La matière noire dont parlent Zwicky et Oort est conventionnelle : il s'agit de particules connues, ou de poussières, de météorites, ou même d'étoiles trop faibles pour être visibles. La matière noire non baryonique n'émergera que plus tard.

Fritz Swicky
#1933

Fritz Zwicky usa pour la première fois le terme “matière noire”, suite à des mesures qu’il a effectué pour déduire la masse dite « masse dynamique » d’un amas de galaxies, celle due à l’effet de gravitation, puis la comparer avec la masse dite « masse lumineuse », qui est la masse déduite de la quantité de lumière.


Zwicky & Jan Oort
#1933

La quête de la matière noire trouve son origine dans les observations de Zwicky et Jan Oort (1933), qui a montré que les galaxies dans l'amas de Coma avaient une vitesse moyenne trop élevée pour rester liées. La masse visible M des galaxies (étoiles et gaz) déduite en supposant le rapport M/L = 1, est trop faible pour les retenir en orbite. Il faudrait, pour assurer la stabilité dynamique, que le rapport M/L soit de l'ordre de 500, ce que la physique des étoiles interdit formellement.

John Smith
#1937

John Smith déclarera qu’il y a une masse importante de matériel inter-nébulaire, qu’il associera en suite à la matière noire de Zwicky et Oort.

Vera Rubin
#1970

L’astronome américaine Vera Rubin étudia la rotation des galaxies en spirales. Elle découvre que les étoiles des galaxies spirales ne sont pas statiques : Elles ont un mouvement circulaire autour du centre de la galaxie. La force centrifuge due à cette rotation compense la force de gravitation, c’est elle qui empêche les étoiles de s’effondrer vers le cœur des galaxies. Une galaxie spirale semble, en première approximation, être similaire à un système solaire: les étoiles tournent autour du bulbe central de la galaxie spirale comme les planètes tournent autour du Soleil. La vitesse de rotation des étoiles est fixée par la masse du cœur de la galaxie et la distance qui les en sépare, comme la vitesse de rotation des planètes est fixée par la masse du Soleil et la distance qui les en sépare.

Robert R Cadwell
#2006

Le Big Rip (Grande déchirure en français) est un modèle cosmologique basé sur une forme particulière de l’énergie noire. On l’appelle l'énergie fantôme. En cosmologie, l'énergie fantôme désigne une forme hypothétique d'énergie dont la densité aurait la particularité surprenante d'augmenter lors de l'expansion de l'Univers. Cette énergie est un candidat potentiel à l'énergie noire, nom donné à la forme d'énergie responsable de l'accélération de l'expansion de l'Univers découverte fin 1998 par l'étude de la luminosité de supernovas lointaines. Ce modèle a été proposé pour la première fois en 1999 par Robert R. Caldwell, le nom de Big Rip ayant été introduit par lui et ses collaborateurs en 2003.

C. S.
#2006

Actuellement (en 2006), la plupart des cosmologistes s'accordent sur le fait que la matière noire froide décrit comment l'Univers, dont la distribution est initialement homogène a pu résulter en une distribution grumeleuse des galaxies et de leurs amas observée aujourd'hui — les structures à grande échelle de l'univers. Cette théorie a été initialement publiée en 1984 par les physiciens américains Joël Primack, George Blumenthal, et Sandra Moore Faber